Un peu de nous...





Un peu de nous : Un couple marié, 1 enfant... Ces dernières années, des fantasmes qu’on se murmure au cœur des soupirs, des virées en boutiques coquines, des vidéos tournées pour notre usage exclusif, et les images évoquées entre nous se font de plus en plus libertines… Un jour, comme cela nous est venu ?... On ose envisager de peut-être tenter l’aventure. Voici donc les récits de nos premières sorties en club libertin, et autres plaisirs.



dimanche 31 octobre 2010

Notre première sortie... au Moon City (1)

Avant-première - Elle raconte :

C'était en février 2010. Nous avions un week-end de liberté… Une opportunité dont nous avions connaissance depuis peu.

Et nous avions parlé de tenter une première visite au Moon City le samedi soir.

Se décider « pour de bon » n’a pas été évident, jusqu’à la dernière minute. Comme pour donner plus de substance à l’idée, la rendre plus réelle, et puis pour m’aider à me projeter aussi, je téléphone afin d’obtenir quelques informations concrètes : mode de paiement possible, type de soirée ce jour-là… Je n’en mène pas large malgré l’assurance dont je tente de faire preuve et quand je raccroche, Monsieur souligne l’évidence, comme étonné : « Quelle nervosité dans ta voix ! ».

Euh… oui ! Bien sûr ! Evidemment que je suis nerveuse, j’appréhende, et les aveux tombent : il comptait sur la force de mon envie pour porter la sienne, et moi de même à l’inverse.

Comme il m’a confié le soin de choisir le club de notre première sortie, je lui en détaille les avantages, qui répondent à nos appréhensions communes. Quant à nos envies immédiates, elles sont vagues et sans contour précis, nous avons du mal à nous projeter au-delà de l’entrée et des vestiaires. Nous avons par ailleurs l’absolue certitude que tout se fera en symbiose, dans la pleine attention que nous nous porterons l’un à l’autre. Puis, sur la base d’un « on dîne tranquille tout près puis nous verrons bien », nous partons.

Dans la voiture, il y a comme de la tension nerveuse dans l’air, les échanges sont ponctués de silence, on s’est collé une drôle de pression, mais bientôt nous voilà arrivés à destination.

Nous avons prévu une visite chez Rebecca où nous allons de temps à autre – le Moon est à quelques centaines de mètres et nous sommes garés presque en face … En passant devant, nous jetons un œil à la façade : nos regards se croisent, mi-amusés, mi-angoissés.

Après quelques achats, nous marchons un peu. Nous nous installons en terrasse couverte chauffée, mais la faim n’est pas dévorante. Une grande salade chacun, un verre de vin, un café. Le service est assez long, nous parlons de choses et d’autres. Nous sommes beaucoup plus détendus, nous rions, tout parait plus facile.

Nous repassons à la voiture pour déposer nos achats, et donc, nous repassons devant le Moon.

Oups ! Un attroupement devant l’entrée nous décourage… Quelques pas encore sur le trottoir, les dernières cigarettes s’allument fébrilement : que fait-on ? On n’y va ? Ou pas ?…

« Alors ? » me dit Monsieur… je réponds « Ecoute, j’appréhende, mais on ne craint rien au pire on ressort, on a qu’à prendre ça avec légèreté … et entrer »

Quelques secondes s’égrènent, puis il annonce : « Allez, c’est parti ». Il sonne.