Un peu de nous...





Un peu de nous : Un couple marié, 1 enfant... Ces dernières années, des fantasmes qu’on se murmure au cœur des soupirs, des virées en boutiques coquines, des vidéos tournées pour notre usage exclusif, et les images évoquées entre nous se font de plus en plus libertines… Un jour, comme cela nous est venu ?... On ose envisager de peut-être tenter l’aventure. Voici donc les récits de nos premières sorties en club libertin, et autres plaisirs.



mardi 16 novembre 2010

Le Secret Square (octobre 2010)

Avec les mêmes amis, nous décidons d’un commun accord de tester un autre lieu,  de plus légère débauche, que nous avions repéré lors de nos recherches sur le Net, et dont la radio nous abreuvait à présent de publicité, le Secret Square (ancien Springfellow).

De belles tenues de soirée pour ces dames, du champagne, un menu dit « aphrodisiaque » plutôt correct… Et de très jolies danseuses sur leur podium… Mister s’amuse à offrir une lap dance à notre ami, qui lui rend évidemment la pareille… La Miss admire la danse sensuelle de ces corps parfaits, au parfum agréable et au sourire enjôleur. Jusqu’à ce que Mister, encouragé par notre ami, insiste pour lui offrir une danse, à elle…

Quelques instants d’hésitation… Tant de regards sur elle, pourra-t-elle ?... La salle, gigantesque, est surtout peuplée d’hommes venus s’encanailler…

Mais après tout, on n’a qu’une vie, non ? Et elle en a envie !

La jeune danseuse choisie relève la robe longue de la Miss, pour glisser ses jambes interminables entre ses genoux… Les bas résilles de la Miss sont offerts aux regards des hommes alentours, attirés par la rareté du spectacle. La danse commence, une légère rougeur monte à ses joues, elle ne peut retenir son visage de refléter le plaisir qu’elle éprouve, et les regards qu’elles échangent toutes les deux sont très complices quand les frôlements se font presque caresses.

Les danses s’enchainent, offrandes des un(es) aux autres, nos amis ne sont pas en reste, et nous apprécions de partager ces instants de légèreté avec eux…

La fatigue (et celle de nos cartes bleues ^^) se faisant sentir, nous quitterons le Secret Square, heureux de cette belle soirée, nos corps échauffés n’aspirent qu’à assouvir le désir qui coulent dans nos veines…

Le Chochotte (décembre 2009)

Un peu par provocation – nous sommes perçus comme le couple « chaud » de la bande - nous avions proposé à des amis une sortie au restaurant, suivie d’une visite au Chochotte, présenté comme un théâtre de strip-tease à l’ancienne, temple de la féminité et de la sensualité.

Nous devions être 6. Une annulation de dernière minute nous fait passer la soirée à quatre.

A l’arrivée, la présentation par le monsieur à la caisse est sans ambiguïté « show lesbien non simulé ». Le silence est assourdissant parmi nous pendant quelques secondes. Miss ne sait plus trop quoi dire, étant à l’origine de la suggestion… Mais finalement, nous paierons l’entrée et descendrons l’escalier nous donnant accès au lieu.

Les filles sont en plein spectacle, nous nous glissons le plus discrètement possible parmi les spectateurs. Nous sommes au premier rang, nos amis se sont assis un rang derrière.

Il faut bien l’avouer, étant arrivés en fin de tableau, quelques instants nous sont nécessaires pour dépasser le choc de la vision de ce qui se déroule sous nos yeux, à quelques mètres à peine. Mais assez vite, la Miss se sent rayonner presque malgré elle, et les regards coquins échangés avec certaines demoiselles de passage sur scène n’y sont pas pour rien.

Un moment a particulièrement marqué notre mémoire, quand l’une des danseuses est venue, telle un félin, mimer le léchage des bottes de cuir de la Miss… et ce regard ! Il suffit de laisser le contexte marchand de côté pour se sentir envoûtés, complices, en toute conscience.

Le seul problème au fond, la gêne évidente de notre accompagnatrice, emmitouflée dans son manteau et pelotonnée contre son homme. Touchante dans sa bravoure et son ouverture d’esprit – car elle ne demande pas à partir ni ne manifeste de dégoût malgré le peu d’attirance qu’elle semble avoir pour ce type de spectacle. Cela dit nous éviterons, par délicatesse, de trop reparler de cette soirée en sa présence.

La prochaine fois, nous irons seuls, ou en compagnie de spectateurs avertis !

mercredi 3 novembre 2010

Le fruit de nos réflexions automnales

Nous avons le sentiment qu’il était nécessaire de « sauter le pas » et nous ne regrettons pas de l’avoir fait, même si nous pensons que nous serons plus sélectifs à l’avenir, quitte à décevoir, quitte à ne rien faire du tout.

La Miss s’interrogeait sur ses fantasmes de bisexualité et le passage à l’acte en la matière l’a rassuré sur ses envies. Avoir pris du plaisir à donner et recevoir des caresses, des baisers, avec une femme qui pourtant ne lui plaisait pas (l’inconvénient d’un choix fait trop rapidement par la lucarne du coin-câlin qui ne laisse pas voir grand-chose) lui donne envie d’aller bien plus loin avec une autre qui lui plairait vraiment. Beaucoup de premières fois pour elle, dont la sexualité débridée ne s’est exercée jusque là qu’avec Mister. Et tout s’est bien passé pour elle, tant le regard de Mister sur elle est toujours chargé de désir et d’amour. Mister a vu avec excitation le rapport de sa Miss avec une femme et a été charmé par ses initiatives, son peu d’accroche avec la femme qui ne lui plaisait pas le laisse sur sa faim, la présence d’un autre homme ne lui pose aucun souci, les gestes de Miss à son égard sont tout aussi excitants. Il reste surtout à vivre un moment avec un couple qui nous plairait ou une femme attirante ou encore un homme seul. Le bilan est mitigé et nous donne à penser à être plus sélectif dans notre approche, nous avons besoin sans doute d’un minimum de feeling avec nos partenaires …

La nuit à la maison fût chaude, entrecoupée de longues discussions et nous emmena plus loin que le lever du soleil, malgré un restaurant qui avait du mal à passer.

PS : Mister fut surpris de voir la Miss aussi sûre d'elle dans la gestion du dialogue avec le couple, et même si elle n'en est pas peu fière ;-) elle y voit surtout le fruit de sa lecture assidue des blogs et forum.

Premier mélange au Moon City (2)

Mister reprend : Nous faisons un retour décidé dans les coins-câlins, j’ai envie d’elle, et si cela tente quelqu’un, tant mieux ! Echange de caresses, quelques couples regardent, s’arrêtent un peu plus longuement que d’autres, nous en invitons à entrer de vive voix mais pas de réponse, pourtant on est clair ?


Miss ajoute : c’est d’un regard que nous nous entendons à ce sujet Mister et moi, et je suis étonnée du manque de réponse… Les regards posés sur nous me semblent pourtant plein d’envie et des « non-merci » accompagnés d’un sourire auraient été plus corrects que les silences.

Mister reprend : Mon excitation est variable, finalement un homme prend la main de ma chère à travers la fenêtre, je lui fais signe que pour moi c’est ok et j’invite l’homme et sa compagne à entrer après avoir consulté la miss du regard. Les présentations sont rapides, Miss précise que nous sommes très grands débutants et qu’il y aura peut-être des choses que nous ne ferons pas, l’homme répond que cela ne leur pose pas de problème et qu'ils sont très doux.


***

Elle : la femme s'installe près de moi et esquisse quelques caresses sur mon corps, l’homme est resté au niveau inférieur et effleure doucement mes cuisses. Je suis toute à fois dans la curiosité de cette première fois avec une femme et dans le souci de ne pas perdre le contact avec Mister. Je touche son corps à elle sans trop, je l’espère, de maladresse, appréciant la douceur de sa peau et excitée par l’idée de m’attarder sur ses seins. Les caresses du Monsieur sont délicates, elles se fondent dans l’ensemble.

Lui : La femme s’empare de la bouche de la Miss et l’homme de son sexe en la léchant, rapidité et surprise, j’esquisse des caresses sur le dos de la femme, je suis concentré sur les réactions de la Miss, cela m’excite de la voir entre les bras d’une femme qui lui suce les seins, mais je ne la sens pas débordante d’excitation.

Elle : elle m’embrasse à la fois avec douceur et avidité, je lui rends ses baisers mais je suis un peu gênée par son odeur. Elle caresse ma poitrine et l’embrasse. Je profite qu’elle soit au dessus de moi pour prendre ses seins dans ma bouche et sentir son excitation au creux de ma langue m’excite, je sens que l’homme s’est placé entre mes cuisses et me boit, sensation agréable mais qui ne me procure pas les mêmes frissons que lorsque Mister s’occupe ainsi de moi. Je le cherche souvent du regard et sa main qui serre la mienne à cet instant me dit que tout va bien pour lui. Cependant je suis gênée d’être le centre de toutes les attentions, je redoute une tromperie de leur part, déguisant un trio dans un quatuor.

Lui : l’homme la parcourt de ses mains, j’ai pris du retrait pour mieux voir, nous échangeons des regards de consentement, la femme tente de m’embrasser par surprise, je me dérobe.

Elle : l’homme enfile un préservatif et je cherche les nôtres pour Mister. Je suis rassurée de ne pas avoir à réclamer cette protection qui nous parait à tous les deux élémentaires, y compris pour les fellations. J’attends que Mister soit prêt, et lui lance un regard interrogatif, guettant son consentement ou son refus.


Lui : la femme prend mon sexe entre ses mains, je bande dur toujours plus excité en sentant ses mains et celle de ma douce, j’enfile un préservatif. L’homme guide la bouche de la Miss vers son sexe, elle le prend, je suis plus excité encore, l’homme apprécie sa bouche, elle le reprend, et la femme me prend en bouche, je ne sens rien, est-ce le préservatif, je débande très vite.


Elle : pour la première fois, je prends donc un autre homme que mon mari dans ma bouche. Le préservatif ne me gêne pas, au contraire, ça marque une différence qui me plait bien. J’aime sentir le regard de mon homme sur moi à cet instant, y lire son excitation. Par ailleurs je crois deviner que le Monsieur apprécie, et sa main dans mes cheveux m’accompagne avec douceur, je préfère cela aux gestes possessifs qui ne sauraient être appropriés de la part d’un autre homme que le mien, alors ça tombe bien.

Lui : la femme et l’homme s’occupent d’elle, elle me cherche du regard, je lui signifie mon consentement, je ne la sens pourtant pas s’abandonner, je prends du plaisir à la regarder. Elle me demande si je souhaite arrêter, je lui dis non, je la regarde sucer encore l’homme, la femme s’est glissée entre nous, son odeur est dérangeante (pas agréable), je lui caresse le dos.


Elle : la situation est agréable, sans plus - je ne ressens pas de « magie ». Je devine le manque d’attirance de Mister pour la dame, l’ensemble me parait déséquilibré, c’est sans doute ce qui empêche mon abandon et me fait lui poser la question d’un arrêt de vive voix une première fois. Devant le refus de Mister, et profitant du changement de position de la dame, je décide de la caresser… plus bas.

Lui : Miss s’est redressée et branle le clitoris de la femme, je sens celle-ci réagir, son bassin ondule et sa respiration s’accélère, ses fesses contre moi sont douces, la situation est agréable mais mon érection est au point mort.


Elle : Je suis désagréablement surprise par une épilation mal faite, je sens sous mes doigts des poils drus et piquants. Pour autant je cherche à la faire frémir, et ma pression se fait plus forte, j’accélère mon mouvement et la sens réagir… C’est étrange d’être dans ce rôle et j’aime ça.

Lui : je vois l’homme qui recherche à nouveau la bouche de Miss, il abuse à mon sens, je sors de la situation, je retrouve la Miss qui me demande si je veux arrêter, non, je lui demande au contraire de me sucer, en espérant remettre la machine en route mais rien n’y fait, l’homme veut encore glisser son sexe dans la bouche de Miss, la Miss me cherche du regard et je lui fais un signe négatif. Après avoir vérifié que je veux arrêter, la Miss interrompt la situation : remerciements et départ du couple, nous quittons le Moon, pour échanger nos impressions.


Elle : je vois bien que Mister n’est pas « en forme » et je sens comme une accélération, un changement dans l’air. Si pénétration il y a, me dis-je, c’est avec Mister et comme il ne peut pas, je lui propose à nouveau d’arrêter. Il me demande de le sucer mais je ne parviens pas à le ranimer. Le Monsieur m’attire à lui mais je me retourne vers mon homme, je lui redemande s’il veut arrêter car je crois que cela vaut mieux au vu du manque d’alchimie entre nous quatre, et sa réponse me fait alors m’adresser au couple pour leur faire part gentiment de notre souhait d’en arrêter là. Nous voulons parler tous les deux mais l’endroit me semble peu approprié, et nous avons besoin d’une douche, l’odeur désagréable de la femme sur moi m’incommode à présent fortement.

Puis nous quittons le Moon, pour un long débriefing dans un restaurant pas loin.

Premier mélange au Moon City (1)

Mister raconte :
Octobre... Enfin une soirée au Moon ! Cela fait longtemps, entre obligations familiales et contraintes professionnelles, se libérer pour un temps à deux est toujours difficile.

La veille, nous avions préparés ensemble ce que nous voulions et ce que nous ne voulions pas, les limites sont claires, et nous sommes bien décidés à franchir un pas de plus et à rencontrer un autre couple ou une femme seule, car j’ai plus d’hésitation à me projeter sur un trio HHF.
Miss m’a épilé le bas ventre et je me suis consciencieusement rasé la barbe, il paraît que c’est meilleur quand c’est plus doux, je le constaterai plus tard…

Les participations de ma chère au forum l’on conduit à une proposition de rencontre là-bas, c’est sympathique. Les signes de reconnaissance le tatouage de ma Miss, la chaîne de pied de E. etc.

Nous arrivons simplement, et quand je repense à nos hésitations de la première au Moon, je souris.

Un premier objectif trouver la chaîne de pied, nous traversons le bar aux aguets, rien… Nous nous arrêtons une première fois dans le Jacuzzi

Très peu de monde, rien de bien engageant, quelques regards neutres, nous décidons de monter voir les aménagements récents des coins câlins. Le coin avec une loggia nous plaît, occupé par un couple en pleine action qui se révèlera – à la lecture du récit d’E. (lien peut-être à venir), être celui que nous avons cherché en vain – puis nous admirons le grand espace du fond, quelques couples s’y mélangent ou s’y trouvent côte à côte.



Miss ajoute : nous faisons un bref passage dans le hammam, seules des voix nous parviennent, échos d’une discussion de salon sur le cinéma… Un peu amusés et interloqués, supportant mal la chaleur à haute dose, nous sortons.


Mister reprend : Il ya plus de monde, nous nous amusons à sélectionner les couples qui nous pourraient nous plaire. Nous tentons d’accrocher les regards mais ils semblent tous bien timides et ne regardent personne. Sommes-nous trop offensifs ce soir ?

Retour au village-détente, dans le grand espace du fond un trio HFF, très agréable à regarder. Excité je propose à ma miss d’entrer dans celui à double étage, fenêtre ouverte, portes entre ouvertes, nous échangeons de douces caresses en espérant qu’elles donnent envie à des couples de nous rejoindre. Quelques regards rien de plus…. Et mon érection qui défaille nous convainc de stopper.

Ma miss a faim. Nous allons boire un thé sagement, la situation est fatigante, trouver des partenaires me replonge à l’adolescence et encore c’était plus simple. Et toujours pas de chaîne de pied !


Miss ajoute : je sens ta fatigue et moi-même je me laisse gagner par le découragement. Presque envie de rentrer tant provoquer une rencontre me semble difficile. Sommes-nous confrontés au problème des touristes tant décriés sur le forum ?

Billet de la miss

Entre mai et octobre, nous n’avons pas pu refaire de sortie. Entre le travail extrêmement prenant et nerveusement épuisant de Mister et les obligations familiales qui se multipliaient en fin d’année scolaire, les opportunités étaient inexistantes. Cependant, nous parlions toujours de nos envies plurielles et de nos projets de retourner au Moon. Nous avions une certitude : pour ces sorties, nous devons être mentalement et physiquement en état, être en capacité de les vivre pleinement : détendus et l'esprit disponible… pas évident dans le tourbillon de la vie. Ce qui n’empêchait pas l’envie d’être très présente, et la tentation toujours aussi grande.

Un voyeur au Moon City

Elle raconte :

Un moment de liberté, une douce après-midi de mai 2010… Nous choisissons de retourner au Moon un samedi après-midi. L’accueil est plus chaleureux, nous avons droit à un casier chacun, il ne doit pas y avoir trop de monde.

Dans le jacuzzi, d'emblée, un homme seul nous colle un peu. Le visage impassible, l'air aussi vivant qu'un bulot sur la glace chez le poissonnier. Il se pose tout près de nous, sans bouger et nous observe du coin de l'œil. Il ne nous plait pas, on se décale. Petit tour d'horizon : 2 ou 3 couples, pas de regard, 2 ou 3 autres hommes seuls, mais dans le jacuzzi pas d'approche.

Après avoir longuement profité des bu-bulles en se câlinant doucement, on se douche pour le chlore et quand je dis tout en remettant mon paréo "Brrrr il fait froid quand on sort", l'un des jeunes hommes seuls qui est sorti lui aussi confirme avec un petit accent chantant du sud.

Nous montons vers les coins câlins. Il nous rattrape en haut des marches et dit "ne le prenez pas mal surtout, mais je me demandais... par hasard vous ne cherchez pas un complice ?" On sourit, un peu confus, et je bafouille un "hé bien... pas... dans l’imm…" mais Mister m'a devancé et a répondu avec un sourire "non, c'est gentil, merci"… L’approche en tout cas était parfaite.
Nous cherchons un coin, tous sont libres sauf un. Nous avisons la présence de M. Bulot dans le couloir. Nous retournons aux « marches vers le 7e ciel », porte plutôt fermée non verrouillée, fenêtre ouverte... Mister mesure à quel point j'étais très près des passants juste devant la fenêtre la dernière fois. Il comprend que cela ait pu être un peu difficile par moment. A peine installés que M. Bulot s'accoude à la fenêtre, on dirait qu'il s'installe pour le spectacle, il ne lui manque que le pop-corn (Mister me dira par la suite que sa présence l'a agacé par moment).

Bref, il ne nous intéresse pas, son regard mort et son visage inexpressif ne me plaisent pas du tout, aussi tout se déroulera en sa présence comme s'il n'était pas là, jusqu’au bout. Après tout, si ça lui plait… moi ça ne me dérange pas.

Nous descendons prendre une douche... Alors que je finis de me sécher, un homme au visage rieur se permet une petite tape sur mon doux postérieur… Je gênais sans doute le passage ! J'ai bien aimé, ça m'a amusé, et Mister aussi ce qui me rassure.

Au bar, nous prenons un café. Installés dans un canapé, on est crevé, la semaine a été dure, on a envie très envie de fumer aussi, un peu faim, on hésite : on reste, on part... il est environ 17h. Il me semble voir arriver Missdactari que je reconnais pour suivre son blog régulièrement (et je sais que les doctis ont prévu de se retrouver là le soir même). Son entrée me fait lever les yeux : nos regards se croisent brièvement.

Finalement, au vu de notre petite forme, nous décidons de partir. Dans la voiture, nous discutons bien sûr… Et Mister me dit : pour le pseudo Docti, ce sera Tentations Libertines.

Billet de la miss

Doucement… si doucement… Touristes diraient peut-être certains… Ce n’est pourtant pas ainsi que je vis ces moments-là… Il y a de la timidité à dépasser, des envies à rêver et à discuter toujours pour mieux les vivre… et aussi peut-être, l’attente d’une rencontre décisive.

Caresses au Moon City (2)

Elle poursuit :

A présent assise en tailleur dos à la fenêtre, j'en profite pour reprendre Mister en bouche… j'entends des rires dans le couloir... ça me décentre, me met mal à l'aise... J’essaye de revenir au moment présent, dans cet état un peu second qui autorise tous les plaisirs, quand je sens sur le bas de mon dos une très douce caresse, qui suit le contour de mon tatouage... j'entends une voix de femme dire doucement "c'est très joli", tandis que je devine une, deux mains glisser délicatement sur ma peau...ça me donne envie de bien plus, je veux prolonger cet instant plein de sensualité. Lentement je me redresse pour glisser à Mister que je veux qu'il me reprenne, et je m'allonge sur le dos... il vient en moi et je sens des mains inconnues effleurer mes épaules, mes seins... c'est délicieusement agréable... mais j'ai comme un doute car je ne voudrais pas qu'il s'agisse du couple entrevu juste avant de me retourner. Je regarde donc Mister d'un air interrogatif, mais son regard ne me rassure pas... je reste donc avec mon doute... et malheureusement les mains inconnues m'abandonnent...

Tandis qu'il me visite encore au gré des marches, mes cuisses suspendues à ses avant-bras, j'entends un homme parler, par la fenêtre... Nous avons droit à un cours de "Moon" : "Là, tu vois, dans les coins-câlins, c'est comme tu veux, selon tes goûts...il y a des gens qui aiment être matés, ils laissent la fenêtre ouverte, d'autres ferment tout, d'autres laissent tout ouvert, etc."

C'est pénible, ça fait un peu zoo... Mais Mister est tout proche, il se retient depuis si longtemps, je me reprends et l'encourage à se laisser aller... Que c’est bon de scruter son visage et de capter cet instant sublime de la jouissance…

Une douche à nouveau s’impose, nous descendons. En sortant, nue et ruisselante d'eau, je frôle une femme, jolie brune aux yeux bleus, qui me dit quelques mots au sujet de la température des douches, prise de court je bredouille une réponse puis elle s’en va. Plus tard, Mister me dira qu’il s’agit peut-être d’une des « caressantes »… qui un temps avait guidé la main de son compagnon sur ma peau. Mister avait tout particulièrement apprécié la délicatesse de cette approche.

Nous longeons le jacuzzi où il n'y a plus la place de circuler, à croire que tout le Moon s'est mis à l'eau en même temps... certains s’amusent à plusieurs, d'autres ont l'air plantés là, mal à l'aise.

Le froid et un peu de fatigue nous invitent à prendre un café tous les deux dans un canapé du bar... nous observons les allées et venues des uns et des autres... Une jeune femme en face de nous, en pleine discussion avec des amis, attire mon attention. Son beau visage respire la bonne humeur et l’intelligence pétille dans son regard. Je me surprends à admirer tant son expressivité que son aisance.

Nous retournons faire un rapide tour là-haut, avant de partir. Je prends mon temps j'ai envie de flâner mais encore une fois Mister cavale devant. Tout est vide ou vite fermé, un quatuor s'enferme devant nous dans un coin-câlin. Dans un tout-tout-petit coin, un homme assis, sa compagne à ses côtés le caresse doucement tout en gardant la tête tournée de biais, comme pour ne pas voir. J'ai eu envie de m'arrêter pour regarder. Mais Mister a continué, je le rattrape. En descendant l'escalier, je lui dis que j'avais voulu regarder ce couple, rendre un peu de ce qui m'avait été donné, comme ça... leur offrir au moins ce plaisir d'être vus. On s'arrête quelques instants en bas, le jacuzzi où les corps se mélangent nous tente mais il est tard… ce sera pour une autre fois.

Caresses au Moon City (1)

Elle raconte :

Mister a envie d’essayer un soir réservé aux couples. Ce sera donc un mercredi soir fin avril.

Nous sommes arrivés, tous propres et bien habillés, vers 21h je crois...
Sonnette, coup d’œil à la guérite, rituel paiement-vestiaires-paréos.

Nous partons nous détendre dans le jacuzzi... quelques couples y sont déjà, d'autres sortent et sont vite remplacés... Nous batifolons entre nous et discutons... balayant régulièrement du regard notre entourage...

Un homme me regarde avec insistance, entre deux "sous l'eau", tout seul au milieu du jacuzzi... Ça fait très ado lubrique à la piscine municipale. J’ai envie de rire.

Une très jolie jeune femme eurasienne et son homme se placent non loin de nous. Elle plait à Monsieur comme à moi - je connais ses goûts - il me confirme, mais aucun "appel" ne viendra de là. Et puis comment s’y prendre ?... Ce sont les affres des débutants - réservés qui plus est- mais c’est aussi l’esprit de notre entrée dans cette aventure, tout en douceur, en laissant nos envies éclore et s’épanouir en toute légèreté.

Après ce long moment de détente, douche puis nous montons, Mister cavale dans le couloir, j’ai du mal à le suivre ! Nous optons pour une pièce avec un écran qui diffuse de belles images. Des paliers aboutissent à un espace, à hauteur de la fenêtre, que nous laisserons ouverte. Après le coin-câlin « Mille et un reflets » de la première fois, ce sera donc les « Marches vers le 7ème ciel ».

Mister veut verrouiller la porte mais demande mon avis, je propose de la laisser entrebâillée, une ouverture à tous les possibles : il en sera ainsi. Lentement, je joue de ma langue et de mes lèvres sur sa verge dressée…

Bientôt, nous avons un spectateur qui s’arrête à la fenêtre et s'accoude. Il me regarde, je le vois du coin de l'œil. Il accompagne mes mouvements de petits bruits suggestifs... soupirs longs, exclamatifs... toute une panoplie, parfaitement minutée, très adaptée...

Je trouve ça excitant et j'échange avec lui un long regard qui n'échappera pas à Mister, je le sens bander plus encore dans ma bouche gourmande. A bout d’un moment, l’inconnu s'éclipse.

Mister me demande si je veux qu'il le fasse entrer s'il revient. Un instant de réflexion : non, cet homme a un côté un peu effrayant à mes yeux (trop... professionnel ?) et il ne m’attire pas.

Pendant que nous continuons nos jeux, des gens passent dans le couloir, je le devine, mais peu s'arrêtent plus de quelques secondes. Je lui demande de me prendre, un peu chienne. Tout d’abord je n’accède pas à son désir de me placer face à la fenêtre... Je prends plaisir à être regardée mais j'ai du mal à m’imposer à quelques centimètres à peine de gens qui déambulent en discutant de tout et de rien. Mais au bout d’un temps, il insiste et j’accepte, l'étroitesse du lieu plaçant mon visage presque dans l'embrasure. Pendant qu'il me prend ainsi, un temps j'ai la tête baissée, je sens des regards posés sur moi... j'entends une voix masculine dire "très joli, c'est très dommage que ce soit fermé"... je redresse la tête, avec l’espoir d’une rencontre agréable mais le couple qui se tient devant moi n’est vraiment pas à mon goût…

Comme je ne veux blesser personne, je m’échappe lentement.

Billet de la miss...

Difficile à expliquer… une sensation, très forte, dans les jours d’après… De plénitude, de force intérieure, d’accomplissement, de renforcement… qui fait écho dans ma mémoire, à la toute première fois, ce passage de l’adolescente à la femme… en sa compagnie, il y a des années de cela.

Notre première sortie... au Moon City (3)

Elle reprend :

Nous quittons le coin-câlin aux miroirs, redescendons prendre une douche, puis détente dans le jacuzzi. Lorsque j’en sors, un homme en passant près de moi dépose une caresse le long de mon épaule… j’en suis agréablement surprise…

Au bar nous optons pour un Perrier-citron – pas d’alcool, nous voulons garder l’esprit clair… La salle est remplie de monde, que j’effleure du regard furtivement… Certains nous dévisagent, tourbillonnent autour de nous tandis que nous attendons nos verres. Un fauteuil libre nous accueillera tous deux, je me perche sur l’accoudoir pour qu’on puisse discuter, le temps de l’échange des ressentis commence, sourires aux lèvres…

C’était fou… c’était fort… c’était très excitant d’être regardés… d’entendre d’autres femmes gémir pas loin de nous aussi… Un seul bémol mais si petit, le passage dans les couloirs d’un troupeau de déconneurs qui n’aura pas eu raison de notre fièvre… Nous nous étonnons tous les deux de la facilité de ce passage à l’acte et du plaisir, immense, qui vit encore en nous… Et un si grand sentiment de symbiose.

Lorsque nous remontons, les coins-câlins ont été pris d’assaut… Dommage !

Une impression gênante me prend dans le couloir, à la vue de-ci de-là de quelques femmes seules dont le visage n’exprime qu’ennui et lassitude – alibis de leurs accompagnateurs ? Il y a foule à présent dans le labyrinthe, et quand je prends de la distance, on dirait plus un camp de touristes à l’heure de la douche qu’un lieu de luxure et de débauche… La rançon d’un samedi soir ? Qu’importe, j’écarte la mise à distance, je veux profiter du moment présent et du désir qui niche toujours dans mon ventre… je regarde quelques instants les personnes se trouvant dans le grand coin-câlin sans porte. Une femme, le visage penché sur l’entrecuisse d’un homme, un autre la caresse… Le désir est toujours là… nous nous demandons que faire… Rester, attendre… ou partir ? Pour ma part je me dis que jusqu’à présent la soirée a été magique, et qu’il faut peut-être s’arrêter là pour cette fois. Monsieur me semble-t-il partage mon avis. Nous rentrons donc, nos corps encore tout électrisés… le sommeil ne nous prendra que bien des heures plus tard.

Notre première sortie... au Moon City (2)

Première – il raconte :

C’est le premier pas, jusqu’au dernier moment, nous sommes plein d’hésitation et d’appréhension. Comme des enfants hésitants avant de commettre une bêtise nous passerons deux fois devant le lieu magique sans oser entrer et puis le sentiment de ne pas vouloir rentrer à la maison en regrettant de ne pas avoir osé aller jusqu’au bout de nos envies, de fantasmer sans savoir…Je sonne avec le vague sentiment que le monde nous regarde comme si nous étions des bêtes curieuses et nous montraient du doigt. C’est idiot et enfantin comme l’humain est étrange, comme les représentations que l’on se fait doivent être conditionnées par le poids de la morale. Trêve d’intellectualisme, en entrant j’ai l’impression qu’est gravé sur notre front : « Novices en ces lieux », impression renforcée quand à l’accueil on nous demande si c’est notre première, a t’on l’air si puceaux que cela ?

Remise de bracelet et de serviettes, nous montons au vestiaire, la nudité ne me gêne pas, encore que je me demande si le Moon n’est rempli que d’Apollon et de Vénus auprès de qui nous ressemblerions à des quasimodos ???

Je suis vite rassuré, nous traversons à vitesse supersonique le bar sans oser regarder qui que ce soit, je la tiens par la main nous passons devant le jacuzzi, j’ai une féroce envie d’elle, avoir pénétré au Moon me donne envie d’une autre type de pénétration…

Pour avoir lu les blogs, j’ai l’impression de connaître les lieux par cœur et nous fonçons vers les coins câlins.

Le lieu est agréable, il n’y a pas grand monde et je cherche un coin pour étreindre ma belle. Nous tombons sur une salle assez grande. Les glaces nous renvoient nos images… Chouette je vais enfin pouvoir profiter du tatouage que Madame a en bas du dos en toute position.

Nous fermons la porte, pour une première, j’ai envie d’être seul, et nous laissons la fenêtre ouverte, le désir d’être vu est un de nos anciens fantasmes et le plus facile à réaliser.

Après, nous avons offert nos étreintes à ceux qui passaient, certains sont restés longtemps à nous regarder et j’en tire un sentiment très agréable, Madame m’a gratifié d’une fellation en jetant un regard provocateur à nos témoins et nous avons partagé ce plaisir d’être exposés au regard des autres en toute impudeur (quel sens peut bien avoir ce mot ?). J’ai eu envie de l’offrir au regard, c’était jouissif…

Pris, repris, épris, sauvagement parfois comme pour nous libérer d’une tension longtemps accumulée, nous avons fini par jouir intensément et j’en garde le sentiment très fort d’une étreinte très intime.