Un peu de nous...





Un peu de nous : Un couple marié, 1 enfant... Ces dernières années, des fantasmes qu’on se murmure au cœur des soupirs, des virées en boutiques coquines, des vidéos tournées pour notre usage exclusif, et les images évoquées entre nous se font de plus en plus libertines… Un jour, comme cela nous est venu ?... On ose envisager de peut-être tenter l’aventure. Voici donc les récits de nos premières sorties en club libertin, et autres plaisirs.



lundi 27 février 2012

En stand by...

Nous n'avons rien publié depuis quelques mois, à cela plusieurs causes qui s'enchainent. Mutation professionnelle de Mister et de ce fait, un déménagement, une installation à assurer... suivi de beaucoup, beaucoup de travail pour nous deux, puis des états grippaux qui sont tombés au moment où nous étions enfin un peu plus disponibles :-(

Alors que nous pensions enfin revoir le jour, un nouveau souci de santé - pas très grave mais qui nécessite un long repos physique, plombe la Miss. La reprise de nos virées en apprentis libertins vont donc devoir attendre, encore.

Bises à tous ceux qui nous suivent,
les TL

dimanche 8 mai 2011

Une soirée désastreuse au Moon City

Le samedi 19 mars, à l’arrache, après une très-très dure semaine, nous décidons de nous rendre au Moon City. Vite, un tour chez l’esthéticienne, vite les courses pour la semaine, vite-vite-vite, se faire tout beaux tout propres, et nous partons, espérant nous détendre dans les bulles.

En arrivant nous faisons un petit tour dans nos boutiques habituelles, Rebecca Rirls et sa voisine affiliée « les secrets de Pigalle »…. Cette fois, la Miss ne repart pas avec une Catanzaro, mais une tenue toute légère intéressante.

A l’entrée du Moon, du sourire… Un sèche-cheveux a disparu ! Volé ? Les paris sont ouverts ! Nous en plaisantons avec notre hôte, puis, préparatifs habituels, avant de prendre la direction du jacuzzi.

Long moment de détente, pour laisser les bulles tenter d’effacer notre fatigue, nos tensions…

La Miss se laisse aller dans les bras de Mister, les yeux clos, cherchant l’apaisement, l’oubli de l’attente des résultats de son dernier concours, espérant que s’arrête le film de son oral qui passe et repasse dans sa tête dès que son cerveau est disponible… Elle sait que Mister est tout aussi épuisé nerveusement, elle aime ce moment si doux et tous deux savourent de se retrouver ainsi dans les bras l’un de l’autre…

Les yeux se rouvrent et tout en discutant de façon un peu décousue, nos regards furètent tout autour… Des œillades appuyées de la part d’une très jolie brunette qui nous plait beaucoup à tous les deux… mais son compagnon laisse la Miss totalement, mais alors, totalement froide… Nous ne sommes pas de ceux qui déguiseraient un trio en quatuor, donc, exit. Rien d’autre de remarquable, nous montons avec l’idée de nous installer dans l’une des pièces « détente », et de nous y câliner doucement en laissant la possibilité de nous rejoindre… après un premier tour de reconnaissance.

Les hommes seuls sont sur leur territoire, là-haut, dans le couloir. Des habitués ? En tout cas, ça papote… Certains regards, calculateurs et appréciateurs, nous donnent la sensation d’être un steak savoureux déambulant dans un restaurant où personne ne mange rien depuis des jours. Mais vu l’allure des convives, eh bien on n’a pas envie d’être mangé. Premier glurp, nous n’avions pas eu cette impression les autres samedis.

Nous investissons un coin-câlin. Pchitt-pchitt, un bref instant « Bree Van de Kamp » qui tue le glamour mais bon, il faut bien… étalage des paréos, fenêtre ouverte - porte entre-ouverte – Un début tout en douceur… il s’agit de laisser les possibilités s’offrir à nous.

Au bout d’un moment, un visiteur entre franchement, pose sa serviette, et s’avance direct la queue entre les mains. Après un coup d’œil Mister dit gentiment « non merci » Miss approuve ; les câlineries se poursuivent après sa sortie…

Au bout d’un autre moment, trois visiteurs ouvrent la porte à la volée, entrent et occupent l’espace tout en discutant de sujets culinaires – pour de vrai !

Un peu pris au dépourvu, nous continuons mais c’est difficile de rester dans une ambiance sensuelle quand 3 connards parlent bouffe tout en vous regardant, en se marrant plus ou moins. Miss et Mister se regardent : ça ne va pas être possible, là.

Alors Mister ressort la phrase magique : « non merci » - ce à quoi on nous répond « mais on ne vous a rien demandé » -« eh bien nous, si : sortez s’il vous plait ». Ce qui est mal pris : nos visiteurs nous reprochent de ne pas avoir verrouillé la porte. Euh… on a encore le droit de choisir qui faire entrer, non ?

Comme ils grommellent dehors, nous fermons tout : porte, fenêtre. Mega-glurp.

Nous tentons une reprise mais les corps et les cœurs n’y sont plus. Une pause s’impose.

Un café… très gentiment offert par la maison, à cause de l’attente… Une cigarette, quel bonheur que ce bocal pour fumeurs… Un retour là-haut, où l’un des hommes seuls se fait houspiller par notre hôte « encore là, toi ? Ben dis-donc, tu marches aux pilules bleues ou quoi ? »… Un homme au fond a choisi de faire le videur devant la porte d’un coin-câlin où patiente sa compagne qui tape la discute avec une autre femme se trouvant à l’autre bout du coin… Ah… c’est peut-être la solution, mais elle ne nous convient guère. La Miss tombe de fatigue, nous décidons de rentrer sans doute bientôt, après un moment tranquille dans l’un des fauteuils du lounge…

Pile quand nous nous levons, retour de notre hôte qui passe et apostrophe une femme à nos côtés : « dites donc, vous, je vous vois là depuis bien longtemps sans votre accompagnateur – je ne suis pas d’accord, ce n’est pas comme ça que ça marche. Alors soit vous êtes avec lui, soit ça vous ne rentrerez plus ici »…

Il faut le reconnaitre : le personnel du Moon fait son boulot. Pas de problème de quota, comme nous l’expliquerons lors de notre départ, mais de comportement.

Petite anecdote pour finir : dans le vestiaire pendant que nous nous rhabillons, une femme est en train d’annoncer à la cantonade qu’elle ne sait pas ce qu’elle fait là, que c’est un plan de son pote, qu’elle garde son string et qu’en plus elle n’est pas épilée, ah c’est drôle et flippant à la fois !

Nous nous sommes regardés, ahuris. Ça explique beaucoup de choses sans doute.

La soirée s’est très bien terminée… A deux et chez nous ! Quitte à être seuls, autant que ce soit dans un lit confortable, jouets et dentelles à portée de main !

PS : le sèche-cheveux a été retrouvé : dans le bac à paréos usagés.

samedi 29 janvier 2011

Confidence musicale

Incrustée dans ce blog récemment, une sélection musicale…

Elle n’est pas ici par hasard. Elle a une histoire. Elle est un écho.

Tout vouloir en mémoire, jeux et sourires – désirs et plaisirs – lieux et instants. Nous deux.

Comme un défi, un jour, de commencer à tourner quelques séquences. Et de continuer souvent.

Pas du lourd, pas du pro, juste la vidéo de l’appareil photo.

Et les jours d’après, chaque fois, la Miss devant l’ordinateur. Elle se lamente parfois, coupe, arrange, commente, assemble… Une moue concentrée, un regard acéré… Une rougeur aux joues souvent.

Puis elle livre sa création à Mister… qui sourit, qui lui jette des coups d’œil complices. Elle a au cœur, toujours, un brin d’impatience à connaître l’effet ressenti. Et un plaisir mutin à le constater.

Et chaque fois, elle choisit une sonorité, une émotion, un rythme qui viennent s’entrelacer aux souvenirs gravés, aux mots prononcés, aux gémissements échappés.

Nos extases, nos tremblements, nos corps enfiévrés…

Nos regards voilés, nos bouches gourmandes et nos intimités offertes à tous les plaisirs…

Ce sont les fils invisibles cousus dans ces mélodies.

A vous de choisir celle qui vous accompagne au mieux pendant votre visite.

samedi 15 janvier 2011

Spleen hivernal

La vie est courte, nous le savons et cela nous déprime de nous sentir pris au piège de notre fatigue, de nos boulots exigeants et épuisants qui nous prennent tant d’énergie que nous n’en avons plus pour sortir l’esprit léger et le corps reposé.
Nous ne sommes pas sortis en apprentis libertins depuis si longtemps.
Cela ressemble à une longue hibernation, n’est-ce pas ?
Si des libertins nous lisent… Comment faites-vous ?

mardi 16 novembre 2010

Le Secret Square (octobre 2010)

Avec les mêmes amis, nous décidons d’un commun accord de tester un autre lieu,  de plus légère débauche, que nous avions repéré lors de nos recherches sur le Net, et dont la radio nous abreuvait à présent de publicité, le Secret Square (ancien Springfellow).

De belles tenues de soirée pour ces dames, du champagne, un menu dit « aphrodisiaque » plutôt correct… Et de très jolies danseuses sur leur podium… Mister s’amuse à offrir une lap dance à notre ami, qui lui rend évidemment la pareille… La Miss admire la danse sensuelle de ces corps parfaits, au parfum agréable et au sourire enjôleur. Jusqu’à ce que Mister, encouragé par notre ami, insiste pour lui offrir une danse, à elle…

Quelques instants d’hésitation… Tant de regards sur elle, pourra-t-elle ?... La salle, gigantesque, est surtout peuplée d’hommes venus s’encanailler…

Mais après tout, on n’a qu’une vie, non ? Et elle en a envie !

La jeune danseuse choisie relève la robe longue de la Miss, pour glisser ses jambes interminables entre ses genoux… Les bas résilles de la Miss sont offerts aux regards des hommes alentours, attirés par la rareté du spectacle. La danse commence, une légère rougeur monte à ses joues, elle ne peut retenir son visage de refléter le plaisir qu’elle éprouve, et les regards qu’elles échangent toutes les deux sont très complices quand les frôlements se font presque caresses.

Les danses s’enchainent, offrandes des un(es) aux autres, nos amis ne sont pas en reste, et nous apprécions de partager ces instants de légèreté avec eux…

La fatigue (et celle de nos cartes bleues ^^) se faisant sentir, nous quitterons le Secret Square, heureux de cette belle soirée, nos corps échauffés n’aspirent qu’à assouvir le désir qui coulent dans nos veines…

Le Chochotte (décembre 2009)

Un peu par provocation – nous sommes perçus comme le couple « chaud » de la bande - nous avions proposé à des amis une sortie au restaurant, suivie d’une visite au Chochotte, présenté comme un théâtre de strip-tease à l’ancienne, temple de la féminité et de la sensualité.

Nous devions être 6. Une annulation de dernière minute nous fait passer la soirée à quatre.

A l’arrivée, la présentation par le monsieur à la caisse est sans ambiguïté « show lesbien non simulé ». Le silence est assourdissant parmi nous pendant quelques secondes. Miss ne sait plus trop quoi dire, étant à l’origine de la suggestion… Mais finalement, nous paierons l’entrée et descendrons l’escalier nous donnant accès au lieu.

Les filles sont en plein spectacle, nous nous glissons le plus discrètement possible parmi les spectateurs. Nous sommes au premier rang, nos amis se sont assis un rang derrière.

Il faut bien l’avouer, étant arrivés en fin de tableau, quelques instants nous sont nécessaires pour dépasser le choc de la vision de ce qui se déroule sous nos yeux, à quelques mètres à peine. Mais assez vite, la Miss se sent rayonner presque malgré elle, et les regards coquins échangés avec certaines demoiselles de passage sur scène n’y sont pas pour rien.

Un moment a particulièrement marqué notre mémoire, quand l’une des danseuses est venue, telle un félin, mimer le léchage des bottes de cuir de la Miss… et ce regard ! Il suffit de laisser le contexte marchand de côté pour se sentir envoûtés, complices, en toute conscience.

Le seul problème au fond, la gêne évidente de notre accompagnatrice, emmitouflée dans son manteau et pelotonnée contre son homme. Touchante dans sa bravoure et son ouverture d’esprit – car elle ne demande pas à partir ni ne manifeste de dégoût malgré le peu d’attirance qu’elle semble avoir pour ce type de spectacle. Cela dit nous éviterons, par délicatesse, de trop reparler de cette soirée en sa présence.

La prochaine fois, nous irons seuls, ou en compagnie de spectateurs avertis !

mercredi 3 novembre 2010

Le fruit de nos réflexions automnales

Nous avons le sentiment qu’il était nécessaire de « sauter le pas » et nous ne regrettons pas de l’avoir fait, même si nous pensons que nous serons plus sélectifs à l’avenir, quitte à décevoir, quitte à ne rien faire du tout.

La Miss s’interrogeait sur ses fantasmes de bisexualité et le passage à l’acte en la matière l’a rassuré sur ses envies. Avoir pris du plaisir à donner et recevoir des caresses, des baisers, avec une femme qui pourtant ne lui plaisait pas (l’inconvénient d’un choix fait trop rapidement par la lucarne du coin-câlin qui ne laisse pas voir grand-chose) lui donne envie d’aller bien plus loin avec une autre qui lui plairait vraiment. Beaucoup de premières fois pour elle, dont la sexualité débridée ne s’est exercée jusque là qu’avec Mister. Et tout s’est bien passé pour elle, tant le regard de Mister sur elle est toujours chargé de désir et d’amour. Mister a vu avec excitation le rapport de sa Miss avec une femme et a été charmé par ses initiatives, son peu d’accroche avec la femme qui ne lui plaisait pas le laisse sur sa faim, la présence d’un autre homme ne lui pose aucun souci, les gestes de Miss à son égard sont tout aussi excitants. Il reste surtout à vivre un moment avec un couple qui nous plairait ou une femme attirante ou encore un homme seul. Le bilan est mitigé et nous donne à penser à être plus sélectif dans notre approche, nous avons besoin sans doute d’un minimum de feeling avec nos partenaires …

La nuit à la maison fût chaude, entrecoupée de longues discussions et nous emmena plus loin que le lever du soleil, malgré un restaurant qui avait du mal à passer.

PS : Mister fut surpris de voir la Miss aussi sûre d'elle dans la gestion du dialogue avec le couple, et même si elle n'en est pas peu fière ;-) elle y voit surtout le fruit de sa lecture assidue des blogs et forum.