Un peu de nous...





Un peu de nous : Un couple marié, 1 enfant... Ces dernières années, des fantasmes qu’on se murmure au cœur des soupirs, des virées en boutiques coquines, des vidéos tournées pour notre usage exclusif, et les images évoquées entre nous se font de plus en plus libertines… Un jour, comme cela nous est venu ?... On ose envisager de peut-être tenter l’aventure. Voici donc les récits de nos premières sorties en club libertin, et autres plaisirs.



mercredi 3 novembre 2010

Un voyeur au Moon City

Elle raconte :

Un moment de liberté, une douce après-midi de mai 2010… Nous choisissons de retourner au Moon un samedi après-midi. L’accueil est plus chaleureux, nous avons droit à un casier chacun, il ne doit pas y avoir trop de monde.

Dans le jacuzzi, d'emblée, un homme seul nous colle un peu. Le visage impassible, l'air aussi vivant qu'un bulot sur la glace chez le poissonnier. Il se pose tout près de nous, sans bouger et nous observe du coin de l'œil. Il ne nous plait pas, on se décale. Petit tour d'horizon : 2 ou 3 couples, pas de regard, 2 ou 3 autres hommes seuls, mais dans le jacuzzi pas d'approche.

Après avoir longuement profité des bu-bulles en se câlinant doucement, on se douche pour le chlore et quand je dis tout en remettant mon paréo "Brrrr il fait froid quand on sort", l'un des jeunes hommes seuls qui est sorti lui aussi confirme avec un petit accent chantant du sud.

Nous montons vers les coins câlins. Il nous rattrape en haut des marches et dit "ne le prenez pas mal surtout, mais je me demandais... par hasard vous ne cherchez pas un complice ?" On sourit, un peu confus, et je bafouille un "hé bien... pas... dans l’imm…" mais Mister m'a devancé et a répondu avec un sourire "non, c'est gentil, merci"… L’approche en tout cas était parfaite.
Nous cherchons un coin, tous sont libres sauf un. Nous avisons la présence de M. Bulot dans le couloir. Nous retournons aux « marches vers le 7e ciel », porte plutôt fermée non verrouillée, fenêtre ouverte... Mister mesure à quel point j'étais très près des passants juste devant la fenêtre la dernière fois. Il comprend que cela ait pu être un peu difficile par moment. A peine installés que M. Bulot s'accoude à la fenêtre, on dirait qu'il s'installe pour le spectacle, il ne lui manque que le pop-corn (Mister me dira par la suite que sa présence l'a agacé par moment).

Bref, il ne nous intéresse pas, son regard mort et son visage inexpressif ne me plaisent pas du tout, aussi tout se déroulera en sa présence comme s'il n'était pas là, jusqu’au bout. Après tout, si ça lui plait… moi ça ne me dérange pas.

Nous descendons prendre une douche... Alors que je finis de me sécher, un homme au visage rieur se permet une petite tape sur mon doux postérieur… Je gênais sans doute le passage ! J'ai bien aimé, ça m'a amusé, et Mister aussi ce qui me rassure.

Au bar, nous prenons un café. Installés dans un canapé, on est crevé, la semaine a été dure, on a envie très envie de fumer aussi, un peu faim, on hésite : on reste, on part... il est environ 17h. Il me semble voir arriver Missdactari que je reconnais pour suivre son blog régulièrement (et je sais que les doctis ont prévu de se retrouver là le soir même). Son entrée me fait lever les yeux : nos regards se croisent brièvement.

Finalement, au vu de notre petite forme, nous décidons de partir. Dans la voiture, nous discutons bien sûr… Et Mister me dit : pour le pseudo Docti, ce sera Tentations Libertines.

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