Un peu de nous...





Un peu de nous : Un couple marié, 1 enfant... Ces dernières années, des fantasmes qu’on se murmure au cœur des soupirs, des virées en boutiques coquines, des vidéos tournées pour notre usage exclusif, et les images évoquées entre nous se font de plus en plus libertines… Un jour, comme cela nous est venu ?... On ose envisager de peut-être tenter l’aventure. Voici donc les récits de nos premières sorties en club libertin, et autres plaisirs.



mercredi 3 novembre 2010

Notre première sortie... au Moon City (3)

Elle reprend :

Nous quittons le coin-câlin aux miroirs, redescendons prendre une douche, puis détente dans le jacuzzi. Lorsque j’en sors, un homme en passant près de moi dépose une caresse le long de mon épaule… j’en suis agréablement surprise…

Au bar nous optons pour un Perrier-citron – pas d’alcool, nous voulons garder l’esprit clair… La salle est remplie de monde, que j’effleure du regard furtivement… Certains nous dévisagent, tourbillonnent autour de nous tandis que nous attendons nos verres. Un fauteuil libre nous accueillera tous deux, je me perche sur l’accoudoir pour qu’on puisse discuter, le temps de l’échange des ressentis commence, sourires aux lèvres…

C’était fou… c’était fort… c’était très excitant d’être regardés… d’entendre d’autres femmes gémir pas loin de nous aussi… Un seul bémol mais si petit, le passage dans les couloirs d’un troupeau de déconneurs qui n’aura pas eu raison de notre fièvre… Nous nous étonnons tous les deux de la facilité de ce passage à l’acte et du plaisir, immense, qui vit encore en nous… Et un si grand sentiment de symbiose.

Lorsque nous remontons, les coins-câlins ont été pris d’assaut… Dommage !

Une impression gênante me prend dans le couloir, à la vue de-ci de-là de quelques femmes seules dont le visage n’exprime qu’ennui et lassitude – alibis de leurs accompagnateurs ? Il y a foule à présent dans le labyrinthe, et quand je prends de la distance, on dirait plus un camp de touristes à l’heure de la douche qu’un lieu de luxure et de débauche… La rançon d’un samedi soir ? Qu’importe, j’écarte la mise à distance, je veux profiter du moment présent et du désir qui niche toujours dans mon ventre… je regarde quelques instants les personnes se trouvant dans le grand coin-câlin sans porte. Une femme, le visage penché sur l’entrecuisse d’un homme, un autre la caresse… Le désir est toujours là… nous nous demandons que faire… Rester, attendre… ou partir ? Pour ma part je me dis que jusqu’à présent la soirée a été magique, et qu’il faut peut-être s’arrêter là pour cette fois. Monsieur me semble-t-il partage mon avis. Nous rentrons donc, nos corps encore tout électrisés… le sommeil ne nous prendra que bien des heures plus tard.

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